Retranscription de l’article du Midi libre du 12/03/24
La Métropole a indiqué aux syndics des zones d’activités économiques que la collecte des déchets en porte-à-porte ne serait plus assurée à partir du 18 mars. Les professionnels s’inquiètent.
Guy Trubuil
gtrubuil@midilibre.com
La Métropole a indiqué aux syndics des zones d’activités économiques que la collecte des déchets en porte-à-porte ne serait plus assurée à partir du 18 mars. Les professionnels s’inquiètent.
Guy Trubuil
gtrubuil@midilibre.com
Aller vers des « prestataires privés »
Une décision « imposée par l’évolution des réglementations nationale et européenne » prévue pour entrer en vigueur dès le 18 mars prochain. Les entrepreneurs sont invités à se rapprocher de « prestataires privés pour trouver le service adapté à vos besoins et organiser la collecte de vos déchets » ou à utiliser les « points d’apports volontaires » qui doivent être mis en place.
Ce changement d’approche et sa soudaineté ont provoqué la stupéfaction d’un certain nombre de professionnels. « Ils l’ont appris par le syndic de leur zone d’activités. On nous dit : « maintenant, c’est à vous de vous débrouiller avec vos poubelles », s’étrangle Christian Poujol, le président de la chambre des métiers et de l’artisanat de l’Hérault. » On nous met au pied du mur. On a donc pris la décision de porter l’affaire au niveau du préfet « , ajoute Thierry Clerc, le président de l’U2P, l’Union des entreprises de proximité de l’Hérault, un syndicat de petits employeurs, qui assure avoir cru à « une fake news » et évoque » une double sanction » pour les artisans et professions libérales. » On est éberlué. Tout le monde est d’accord sur ces sujets du tri sélectif. Mais encore aurait-il fallu voir comment on fait les choses. Les gens que nous représentons se demandent ce qu’il se passe « , ajoute-t-il.
Un courrier de la Métopole signé François Vasquez…
Le courrier le la Métropole a été écrit le 12 février dernier et est signé de Fra
nçois Vasquez, le vice-président chargé de la stratégie de traitement des déchets… avant, donc, que cette délégation lui soit retirée par Michaël Delafosse en raison de leur désaccord sur la politique à mettre en œuvre pour diminuer l’exportation des déchets en dehors du territoire métropolitain.
Au cours de ses interventions, François Vasquez a toujours
fait connaître sa volonté, appuyée sur la réglementation, de « sortir » les déchets issus des zones d’activités économiques, soit environ 20 000 tonnes par an, de la collecte en porte-à- porte. Un surcoût évalué, selon lui à 7 ou 8 M€. Une orientation qui reste celle de la collectivité. « On veut avoir des explications rapides, on ne peut pas rester dans l’expectative », insiste cependant Christian Poujol.
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